Quoi de mieux que de siroter un « pastaga » accompagné d’une eau bien fraîche par une chaude après-midi ? Les glaçons se craquellent, les collègues se lèchent les babines, les effluves d’anis et de réglisse s’éparpillent et le soleil étouffant semble même fondre. Le temps s’arrête. Bien plus qu’un moment de détente, l’heure du pastis est intouchable, voire intemporelle. Loin d’être un spiritueux occasionnel, le pastis, tradition oblige, est devenu l’emblème de la convivialité et de la douceur de vivre Marseillaise.
Et pour cause… Le mot pastis provient de l’occitan provençal pastisson (mélange, amalgame). Un mot qui sent bon la Provence.
Les manches des chemises retroussées, campés sur une terrasse ensoleillée, sourire aux lèvres, les marseillais dégustent leur apéro préféré avec délice. Les rires éclatent, les mains se serrent, les verres se vident rapidement, et les petits jaunes s’alignent sur le zinc. Une mise en scène traditionnelle où l’acteur principal de la pièce reste le pastis.
Immortalisé par Pagnol et ses célèbres joueurs de cartes, récompense des joueurs de boules, emblème des comptoirs les jours de fêtes, le pastis, véritable lien social et institution apéritive s’est répandu comme une traînée de poudre en France et à l’étranger. Avec son caractère entier et généreux, il véhicule les arômes de la Provence. Que ce soit avec la mauresque au sirop d’orgeat, le perroquet avec de la menthe, ou encore la tomate au sirop de grenadine, le pastis est considéré comme un élément essentiel du patrimoine culturel marseillais.
51, une marque historique…
De l’absinthe Pernod, 51 garde un attachement au rituel de consommation et des positions fortes dans le Sud-Est de la France (~53% des volumes).
Des années 50 aux XXIe siècle, 51 garde une forte identification aux valeurs de la catégorie : sud, soleil, rafraîchissement et convivialité.
1951 : Après plus de 10 ans d’interdiction les apéritifs anisés sont de nouveau autorisés, Pernod relance la production de Pernod 40 et de Pernod 45, et créé un nouveau pastis, appelé Pernod 51 en référence à son année de naissance.
1968 : 51 devient la marque leader de l’entreprise.
1978 : 51 est présent pour la première fois au tournoi des 5 Nations.
1983 : 51 participe pour la première fois au Paris-Dakar, sur la moto de Hubert Auriol.
1984 à 1998 : 51 participe pour la première fois au Paris-Dakar, sur la moto de Hubert Auriol.
1984 à 1998 : Afin de s’adapter à la demande des consommateurs, Pernod créé de nouveaux formats de bouteilles : 70 cl, 150 cl et gallon (4,5 l).
1991 : Des concepts d’animation 51 sont mis en place dans toutes les ferias du sud de la France : Nîmes, Bayonne, Dax, Béziers.
2000 : 51 adopte une nouvelle identité visuelle. Jaune, rouge, vert et bleu : quatre couleurs pour symboliser la chaleur, la créativité et la spontanéité de la marque.
2002 : 51 fête ses 51 ans d’existence.
2009 : 51 modernise sa bouteille.
2010 : Recette du 51 Piscine : « Allonger 1 volume de 51 (2cl) avec 7 volumes d’eau et une cascade de glaçons dans un grand verre ».
2013 : 51 prend des couleurs, la famille s'agrandit avec 51 Rosé. La fraîcheur de l’anis s’allie la gourmandise des extraits naturels de fruits rouges.
2014 : Un nouveau vent de fraicheur souffle sur la marque. 51 Glacial, c'est la fraicheur de l'anis rehaussée par un bouquet intense de plantes et de menthe.
2016 : 51 lance le mode de consommation Demi pour encore plus de fraîcheur.
51 lance le mode de consommation Piscine et le verre Piscine, afin de rendre le pastis plus accessible via une consommation plus fraîche et plus allongée.
Pour comprendre comment cet « élixir » a connu un tel succès, il faut revenir au temps où l’absinthe abreuvait les Bataillons d’Afrique, consolait les âmes en peine et incarnait la muse des artistes bohèmes. Composée de badiane ou anis étoilé, d’anis vert et autres plantes, allégée par l’eau, l’armoise contenait jusqu’à 75% d’alcool. Symbole de décadence et d’alcoolisme absolu, la Fée Verte était devenue sorcière. Le couperet tomba : elle fut interdite le 16 mars 1915.
Dès lors, les nostalgiques de ce breuvage sulfureux recherchèrent éperdument une nouvelle fée. Car l’alliance de l’eau et de l’anis hantait les lèvres asséchées des buveurs. La genèse du pastis s’amorce ainsi. La cité phocéenne en est le témoin car la vie haute en couleur provençale favorise une production d’apéritifs anisés sans cesse pimentés et assaisonnés au rythme des humeurs des patrons de bar et des marchands de vin.
Le contexte encourageant, (étant donné le record de buveurs d’absinthe pure que Marseille gardait alors en ses murs à savoir trois litres d’absinthe par habitant et par an) permis ainsi à Paul Ricard, un jeune commercial de 23 ans de concevoir un apéritif anisé dans les années 20.
Malgré la prohibition, il brave les autorités en distribuant son breuvage jusqu’en 1932 où il obtient l’autorisation d’exploitation et lance « le vrai pastis de Marseille ». Cette liqueur est un mélange saisissant d’anis étoilé, de réglisse et de diverses plantes aromatiques.
Soumis en 1940 à des obstacles législatifs, le pastis est interdit. Pourtant, la résistance s’installe grâce à la contrebande d’essences anisées. On fabrique alors un pastis maison en diluant les essences dans l’alcool jusqu’en 1951 où les apéritifs anisés sont enfin autorisés.
Vous pouvez aujourd’hui savourer votre pastis en toute tranquillité, mais n’oubliez pas de garder, comme il se doit, une certaine modération…
Fondée en 1805 par Henri Louis Pernod, la société Pernod est aujourd’hui la seule dépositaire du savoir-faire marseillais.
En effet seule usine de production installée sur notre commune, elle a délibérément choisi la carte de l’authenticité, à l’heure ou d’autres parlent de délocalisation, elle embouteille son fameux pastis 51 entièrement à Marseille, en faisant donc un vrai pastis marseillais…
Ne nous y trompons pas, ce choix de Marseille comme berceau de sa production est avant tout un choix du cœur, gage de respect des traditions et du génie de la cité phocéenne.
En effet, quoi de plus merveilleux et évident que de siroter un 51 sur une terrasse de Melbourne ou de New-York en sachant que ce produit est issu du savoir-faire de 40 marseillais travaillants dans le respect de l’éthique, de la tradition et de la qualité…
C’est peut-être pourquoi la société Pernod est encore aujourd’hui leader au pays du mistral, après plus de 200 ans d’histoire.
Association d’ingrédients rigoureusement sélectionnés, le 51 dévoile aux amateurs ses arômes naturels à la fois frais et léger : noix de cola Africaine, Anis étoilé de Chine et du Vietnam, réglisse du Moyen-Orient et plantes aromatiques de Provence…
Ce subtil métissage, lui confère une saveur unique et fruitée, au dosage secrètement préservé, tel un véritable trésor.
Métissage unique qui a séduit le monde entier après avoir conquis Marseille et la Provence, il est en effet aujourd’hui présent sur les cinq continents et dans près de 110 pays, proposé par les hôtels et restaurants les plus prestigieux.